mardi 22 mai 2018

lundi 21 mai 2018

Une nouvelle semaine qui commence...

C'est lundi! Courage les amis! 

Nous vous souhaitons une excellente semaine!

Et pour ceux qui auraient une petite envie de lundi au soleil, rejoignez-nous!

Adeline & Giovanni

jeudi 17 mai 2018

La Sardaigne en vidéo...

Cavalcata sarda à Sassari - du 18.05 au 20.05.2018


(vidéo de AllWays Sardinia)

Nous vous proposons ci-dessous un lien, sur article complet sur la plus antique des traditions sardes :



mercredi 16 mai 2018

Cavalcata sarda à Sassari - du 18.05 au 20.05.2018

La Chevauchée sarde à Sassari


C'est l'une des plus importantes fêtes folkloriques de l’île, qui se célèbre le 3e dimanche de mai.

Cette procession évoque la visite du roi Umberto II de Savoie et sa femme Margherita, venus inaugurer le monument à Vittorio Emanuele II (sur la piazza Italia) le 20 avril 1899. 

Des centaines de cavaliers, des milliers de gens costumés venant de toute la Sardaigne défilent dans la ville. 

Costumes superbes, danses, musiques traditionnelles, atmosphère indescriptible.

Le défilé aux costumes est suivi d'une course de chevaux. 

La Cavalcada sarda rassemble plus de 3 000 personnes en costume !

La Chevauchée sarde de Sassari est l’une des trois fêtes sardes réunissant tous les costumes traditionnels de l’île.



Bon week-end les amis !
Adeline et Giovanni


mardi 15 mai 2018

La fleur de la semaine



Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous.


Dalaï Lama

lundi 14 mai 2018

Une nouvelle semaine qui commence...

(Illustration de Mathouchou que vous pouvez retrouver sur Instagram.)


Et une nouvelle semaine qui commence !! 

Belle semaine les amis ;-)) 

Adeline & Giovanni

lundi 7 mai 2018

Une nouvelle semaine qui commence...


Après un agréable weekend, voilà une nouvelle semaine qui commence. 
Nous vous souhaitons une belle semaine ensoleillée ! 
Et pourquoi pas un lundi en terrasse....

Adeline & Giovanni

mercredi 2 mai 2018

Les fruits et légumes de saison

(Image de Claire-Sophie Pissenlit que vous pouvez retrouver sur Instagram ainsi que sur son blog : 
pissenlit-au-jardin.blogspot.fr)

En mai, mangez ce qu'il vous plaît !!

Prenez soin de votre santé avec les fruits et légumes bio à privilégier.

Adeline et Giovanni

mardi 1 mai 2018

Le Petit Routard nous parle de la Sardaigne...

Avec l’ouverture de lignes low cost, la Sardaigne est désormais accessible aux touristes français. 

Voisine de la Corse, cette île est pourtant demeurée secrète, presque mystérieuse. 

On la connaît surtout pour sa luxueuse Costa Smeralda, l’un des repères de la jet-set. 

Mais, la Sardaigne, simple et authentique, est tout le contraire de l’artificialité élitiste. 

Cette île offre aussi le spectacle d’une nature sauvage et indomptée, à l’image des grands espaces dépeuplés de son arrière-pays ou de ses côtes granitiques modelées par le travail inlassable du vent. 

Située au nord-est de la Sardaigne, la Gallura offre un condensé de la farouche beauté sarde, à savourer sous la forme d’une palette de couleurs vives : mer offrant toutes les nuances du bleu ou du vert, roches de granit rose ou gris, forêts ou maquis d’un vert profond. Une région aux couleurs de la Sardaigne, entre mer et montagne, magnifiée par l’éclatante lumière de la Méditerranée.

L’émeraude. C’est à la couleur de cette pierre précieuse que le nord-est de la Sardaigne doit sa bonne fortune touristique. En effet, en 1961, le prince Aga Khan, ayant un coup de foudre pour la beauté sauvage et la couleur de l’eau de mer de la région, décide d’acheter à des paysans locaux une bande de littoral de dix kilomètres située au nord d’Olbia pour y créer la Costa Smeralda (Côte d’Émeraude). Il décide d’y implanter une station balnéaire haut de gamme obéissant à des règles architecturales strictes : respect de l’environnement, maisons blanches ou pastel imitant les demeures traditionnelles sardes, influences byzantines. 

Le « style Costa Smeralda » voit alors le jour, fleurissant face à une mer de carte postale, entre les localités ultra-chic de Porto Cervo et Porto Rotondo (photo). Depuis, devenue l’un des points de rencontre de la jet-set internationale et des inévitables paparazzi, la région est affublée de tous les oripeaux des « contes de fées » (ou des cauchemars) modernes : yachts, nuits d’hôtels coûtant plusieurs centaines d’euros (et beaucoup plus dans des palaces comme le Cala di Volpe), top-modèles et badauds obnubilés par le bling-bling. Pas étonnant que l’inénarrable Berlusconi y ait fait construire l’une de ses résidences d’été, la pharaonique villa La Certosa. 

Bref, vous l’aurez compris, la côte d’Émeraude conviendra plus aux propriétaires de Ferrari qu’aux routards et au commun des mortels. Mais la Sardaigne, île essentiellement rurale où le salaire moyen dépasse péniblement les 1 000 euros, est bien loin de se résumer à cette carte postale galvaudée.

Le paradis artificiel de la Costa Smeralda est plaqué sur une île — et une région — magnifique dans sa simplicité et son authenticité. 

À l’aéroport d’Olbia, louez une voiture et partez sur les routes de la « vraie » Gallura. Le littoral déchiqueté de la région, d’une exceptionnelle beauté, s’étend en effet sur plus d’une centaine de kilomètres entre San Teodoro (au sud) et la Costa Paradiso (au nord-ouest). 

Plages de sable blanc, éperons de granit sculptés par l’érosion, criques isolées, mer aux mille nuances de bleu et de vert : ce coin de Sardaigne, où la Méditerranée se pare de ses plus beaux atours, demeure étonnamment préservé. Un décret restrictif voté en 2004 par l’ancienne majorité de centre-gauche dirigée par Roberto Suru (fondateur de Tiscali) interdit en effet toute nouvelle construction à moins de deux kilomètres de la mer. L’aménagement du littoral est plutôt harmonieux. La transparence de l’eau, quant à elle, fait songer aux Seychelles ou aux Caraïbes. 

Notre coup de cœur : l’étonnant rocher de six kilomètres de long de l’île Tavolara, qui domine la mer du haut de ses 565 mètres de roche calcaire. Il est accessible en bateau depuis Porto San Polo à quinze kilomètres au sud d’Olbia. Dans le nord de la Gallura, face à la Corse et aux bouches de Bonifacio, le littoral entre Santa Teresa di Gallura et Vignola est à l’opposé de la Costa Smeralda : ici, le maquis d’un vert profond, battu par le mistral, épouse l’azur translucide du rivage méditerranéen. Des noces d’une beauté à couper le souffle…

La Maddalena, à la lisière est des bouches de Bonifacio, est incontestablement l’autre joyau de la Gallura maritime. Classé parc national depuis 1996, cet archipel regroupe sept grandes îles et une soixantaine d’îlots de granit rose qui parsèment le bleu cristallin de la mer. On rejoint l’île principale, la Maddalena, en ferry depuis Palau. De là, après avoir parcouru la charmante localité qui porte le nom de l’île, on peut se rendre à l’île Caprera pour visiter la maison de Giuseppe Garibaldi où le héros de l’unification italienne a fini ses jours et repose dans une tombe de granit. 

Une excursion en bateau vers les autres îles de l’archipel, toutes sauvages et inhabitées, laisse un souvenir inoubliable. Là encore, toutes les nuances de vert et de bleu, émeraude, saphir et jade, colorent la mer. Les roches de granit, inlassablement travaillées par le maestrale, évoquent de fantastiques sculptures naturelles, qui semblent parfois sorties d’un tableau de Salvador Dalí. 

Accessibles uniquement par bateau, les plages sont désertes hors saison, tout à fait fréquentables en été, et les eaux sont propres. Un paradis intact, en quelque sorte, dont les plages les plus réputées sont Cala Corsara (crique corsaire) sur l’île de Spargi (photo) et Cala Rosa (crique rose) sur l’île Budelli qui doit son nom à la couleur de son sable.

Moins connu que la côte, l’arrière-pays de la Gallura, vert et tranquille, mérite le détour. C’est ici que respire la Sardaigne authentique, fière de sa différence et de sa langue sarde si différente de l’italien, où l’on retrouve l’influence du catalan et du corse. Région autonome, disposant de son propre parlement, la Sardaigne fait entendre sa petite musique dans le concert italien. Toutefois, la revendication de l’identité sarde (la sardità) ne s’accompagne pas, comme dans la Corse voisine, d’hostilité vis-à-vis des non-insulaires. 

Depuis la côte, des routes, souvent étroites, gravissent, en serpentant, l’Immara, le massif de granit aux sommets dentelés qui compose l’arrière-pays. Les vallons de la Gallura intérieure sont recouverts de maquis verdoyant où abondent les plantes et les essences méditerranéennes : oliviers, eucalyptus, vignes, myrtes, lentisque, ciste, poiriers sauvages, genévriers, figuiers et, bien entendu, les chênes-lièges dont dépend essentiellement l’économie agraire de la région. Brebis, moutons et vaches sont plus nombreux que les habitants de cette terre très faiblement peuplée. La campagne est ponctuée de villages et de deux petites villes, Aggius et Tempio Pausania, aux austères bâtiments construits exclusivement en granit. 

Les agriturismi contribuent au charme de l’arrière-pays gallurais. Ces établissements, spécialisés dans l’agritourisme, sont installés dans des fermes (les stazzi) en activité ou non, reconverties en Bed & Breakfast et/ou en restaurants. Dans un cadre champêtre et généralement soigné, les agriturismi servent de bons produits du terroir qui sont élaborés à plus de 60 % sur place. Attention toutefois : certains hôteliers abusent de l’appellation agriturismi et il vaut mieux se renseigner avant auprès des offices de tourisme ou sur Internet avant de faire sa réservation. 

Les pantagruéliques menus « dégustation » seront l’un des grands moments de votre voyage. Profitez-en pour vous initier à la gastronomie sarde, plus terrestre que marine finalement : goûtez au pane caserau à l’huile d’olive, à la zuppa cuata composée de pain et de fromage mouillés de bouillon de viande et gratinés au four, aux délicieux malloreddus (petits gnocchis) ou aux culurgiones (gros raviolis à la ricotta) recouverts d’une sauce tomate onctueuse. Sans oublier le porceddu, du tendre cochon rôti, l’agneau et le fromage de brebis pecorino que l’on accompagne du puissant vin rouge cannonau ou du blanc fruité de la Gallura, le vermentino. Liqueur de myrte obligatoire pour digérer le tout.

C’est l’une des surprises que réserve un premier voyage en Sardaigne : cette île est un gigantesque musée à ciel ouvert. On n’y compte pas moins de 9 000 sites archéologiques ! Nombre de peuples ont occupé cette île rude au fil des siècles : Phéniciens, Carthaginois, Romains, Arabes, Génois, Pisans, Catalans, maison de Savoie et même, très brièvement, les Français avec Napoléon. 

Parmi les civilisations qui se sont succédé sur l’île, les peuples nuragiques, apparus uniquement en Sardaigne au IIe millénaire avant J.-C., sont demeurés mystérieux, et pour cause : ils n’ont laissé aucune trace écrite. Les archéologues — le plus célèbre étant Giovanni Lilliu — en sont donc réduits à élaborer des hypothèses à partir des vestiges de l’ère nuragique, comme les statuettes votives, les sculptures de bronze et les monuments, dont les tours nuraghe. Ces forteresses de pierre à larges base qui se rétrécissent vers le sommet sont même devenues les monuments-symboles de l’île, qui n’en compte pas moins de 7 000. 

En Gallura, il ne faut pas manquer le nuraghe Majori (grand nuraghe) qui se trouve à deux kilomètres de Tempio Pausania. Érigé sur un socle granitique au cœur d’une forêt de chênes-lièges, cet ensemble de tours de granit, abritant trois chambres, offre un point de vue aussi remarquable que stratégique sur les alentours. 

Près d’Olbia, d’autres vestiges témoignent du passé nuragique de la région : la tombe des géants de Su Monte’ e S’abe, sépulture collective et lieu de culte des morts, et le puits sacré de Sa Testa, l’un des mieux conservés de la Sardaigne, consacré au culte de l’eau, d’une importance capitale dans la civilisation nuragique. Devant la bouleversante austérité de ces deux sites de pierre qui ont traversé les âges, le luxe superficiel de la Costa Smeralda semble bien loin. En Sardaigne, dix kilomètres suffisent pour parcourir plus de trente siècles.

Le Petit Routard

La fleur de la semaine


Rien n'a plus de valeur qu'aujourd'hui.

Johann Wolfgang von Goethe