Elle se situe au beau milieu de la Méditerranée occidentale entre mare Tirreno (la mer Tyrrhénienne) à l'est et mare di Sardegna (mer de Sardaigne) à l'ouest.
C'est la plus vieille terre d'Italie !
La chaîne montagneuse qui traverse l'île du nord-ouest au sud-est est la continuité moins élevée des montagnes corses.
Le géologue amateur y trouve son bonheur : roches plissées d'époque précambrienne, mais aussi roches sédimentaires, carbonifères et volcaniques.
Du nord au sud, le mont Limbara (1 362 m), le Goceano (1 259 m) mènent au mont Gennargentu, qui culmine à 1 834 m d'altitude.
Enfin, vers le sud-est, les Sette Fratelli (1 023 m) terminent cette colonne vertébrale biaise composée de granit, trachyte et schiste, interrompue par endroits par de petits plateaux ou des failles volcaniques.
Plus au sud-ouest, une seconde chaîne datant de l'ère primaire élève ses massifs granitiques, le mont Linas atteint 1 236 m.
Entre les deux, une vaste plaine d'origine fluviale, le Campidano, relie Cagliari à Oristano.
Deux fleuves principaux, le Flumendosa (127 km) à l'est et le Tirso (135 km) à l'ouest, servent à l'irrigation grâce aux barrages et aux lacs artificiels.
Les collines, les altipiani ou hauts plateaux ainsi que les petits massifs composent des paysages variés, reposants et agrestes.
Assis sous un bosquet d’oliviers centenaires, parmi des buissons de myrtes et d’arbousiers, un berger sarde veille sur son troupeau de moutons. Autour ce ne sont que d’âpres montagnes et des vallées sauvages, des monts couverts de forêts de chênes-lièges, parsemés de blocs granitiques.
C’est la Sardaigne de l’intérieur, intemporelle et éternelle.
Au loin, des hautes falaises blanches descendent vers de petits paradis de sable fin, bercés par une mer aux couleurs chatoyantes. C’est la Sardaigne balnéaire du littoral. Deux mondes différents, presque contraires, qui appartiennent à une seule et même île : la Sardaigne !
Avec 1 869 km de côtes et de nombreuses îles, la Sardaigne enchantera les marins : baies, criques, grottes étonnantes comme celles de Neptune près d'Alghero. Mais pas trop de plages dans ces côtes à falaises et rochers déchiquetés, si ce n'est dans le Sud le long de la costa Rei.
Même si certaines parties de la côte ont parfois été abîmées par un urbanisme ambitieux, les côtes sardes offrent une splendeur naturelle encore sauvage.
D’Alghero à Bosa, de Sassari à Olbia, de Cagliari à Nuoro, de la Barbagia aux îles de La Maddalena, les routes de Sardaigne conduisent toutes à un village perché, à une superbe église romane, à un étonnant nuraghe, à une plage aux eaux limpides, à un golfe entouré d’oliveraies, à une baie enfouie dans le maquis ou une crique secrète. Elles mènent surtout à la rencontre d'habitants vivant en symbiose avec leur île : des bergers dans l’âme, fidèles aux traditions. La plus sacrée d’entre elles ?
La Sardaigne a su garder l’identité très marquée qui fait sa force, sa beauté brute et sa personnalité indépendante, fière et insoumise. Sans oublier la gentillesse de l’accueil et une hospitalité naturelle et sincère.
A bientôt les amis !
Adeline et Giovanni
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